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25 décembre 2021 6 25 /12 /décembre /2021 10:13

C’est la suite d’un long feuilleton. Julian Assange arrêté le 11 avril 2019 après 7 années de réclusion à l’ambassade d’Équateur à Londres avait été jugé non-extradable en raison de son état de santé en première instance en janvier 2021. La Haute Cour de justice de Londres vient de renverser le jugement le 11 décembre 2021 en ouvrant la voie à une extradition vers les États-Unis.

Rappelons que Julian Assange, autrefois encensé par les médias et maintenant abandonné par eux, risque une peine de 175 années de prison (oui vous lisez bien, cent soixante-quinze années de réclusion) par les autorités américaines. Pour obtenir son extradition, les États-Unis laissent entendre qu’il pourrait purger sa peine en Australie, son pays d’origine, et de toutes façons en-dehors d’une prison de régime sévère.

Quand on regarde d’un peu plus près le rapprochement spectaculaire entre les Américains, les Britanniques et les Australiens au prisme du non moins spectaculaire abandon des sous-marins français par l’Australie au bénéfice des américains et des anglais, on peut imaginer les dessous d’une telle promesse. Les américains feront ce qu’ils voudront et les deux petits frères opineront gentiment du chef. Assange dans cette histoire est une victime expiatoire de l’imperium américain. La France s’honorerait en demandant son asile politique.

Avant Edward Snowden, avant Bradley Manning, il y a eu Julian Assange. Ancien informaticien et hacker, fondateur de la plateforme WikiLeaks, Julian Assange s’est attiré les foudres du gouvernement américain lorsqu’il a mis en lumière les dessous de la guerre d’Irak. En 2010, il fait fuiter près de 400 000 documents classifiés de l’armée américaine, portant sur le conflit qui a débuté en mars 2003. Tortures, crimes de guerre, massacres sont révélés au grand public. Ces documents permettent aussi de chiffrer à 109 032 le nombre de morts irakiens causés par le conflit de 2004 à 2009, dont 60% de civils, alors même que les États-Unis vendaient aux médias « les frappes chirurgicales » et affirmaient ne pas disposer d’un tel bilan chiffré.

L’épée de Damoclès de la demande d’extradition américaine pèse sur l’activiste, à la santé désormais précaire, alors qu’il est incarcéré dans une prison de haute sécurité britannique depuis 2019.

 

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25 décembre 2021 6 25 /12 /décembre /2021 10:08

En octobre 2021, une étude sur des données de l’hôpital Robert Debré à Paris a souligné la dégradation de la santé mentale des enfants. Les chercheurs ont compilé des données portant sur 830 enfants de 15 ans et moins. La moyenne d’âge était de 13 ans et demi. D’après eux, le nombre de suicides, de tentatives de suicide et de pensées suicidaires chez les enfants a augmenté considérablement depuis le début de l’épidémie de covid 19.

À la fin de l’année 2020, l’augmentation par rapport à 2019 était même de 299% ![1]

Le ministère de la Santé et même à peu près tout le monde au gouvernement est conscient de cette situation. En effet, plusieurs institutions ont dressé des constats semblables à celui de l’étude précitée. Ainsi, le Défenseur des Droits, une institution créée en 2008 pour lutter contre les discriminations, a signé un rapport paru le 20 novembre dernier.[2] Dans ce document, Claire Hédon, l’actuelle titulaire du poste, liste les raisons du mal-être des jeunes : le harcèlement à l’école, les confinements, les restrictions d’accès aux centres culturels, sportifs et de loisirs, le port du masque et l’atmosphère globale d’incertitude.  

La Direction de la Recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) a également produit une note sur le sujet, publiée en octobre 2021. Ce document confirme le constat général : les jeunes vont mal. Les 15-24 ans ont plus envie de se suicider que les 25-34 ans. Les jeunes filles en particulier seraient déprimées : une jeune fille sur quatre aurait été dans un état dépressif en 2020.[3]

Leur consommation d’alcool et de cannabis a cependant diminué. C’est la consommation de médicaments psychotropes qui a augmenté : +20% en un an !

 

Réaction unanime du Gouvernement à ces enquêtes : "On s'en bat les steaks !"

 

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11 décembre 2021 6 11 /12 /décembre /2021 11:19

Le groupe Thalès a mis au point un « portefeuille d’identité numérique » (Digital Identity Wallet), c’est-à-dire une sorte de passe sanitaire étendu à toutes les démarches de la vie quotidienne, assorti d’un dispositif de reconnaissance biométrique pour empêcher la fraude (voir la vidéo).

Le Digital Identity Wallet est « le meilleur ami de l’homme », nous dit Thalès, car c’est un outil de liberté qui protège la vie privée. Il « offre aux citoyens un contrôle total sur leurs données personnelles, avec la liberté de décider quelles informations ils partagent, quand et avec qui ils souhaitent les partager ». Par exemple, à l’entrée d’un bar, ils peuvent générer un QR code qui ne révèle que leur âge, et aucune autre information personnelle (ce que fait déjà le passe sanitaire).
En d’autres termes, ils partagent leur vie entière avec le groupe Thalès et ses partenaires (dont le gouvernement), mais ne lâchent rien au vigile du restaurant.

Ce passe digitale en préparation nous concerne tous très intimement. Il a déjà valu à Thalès le prix 2019 de « l’entreprise de l’année » par le cabinet Frost & Sullivan, qui relève avec intérêt l’une de ses originalités : « En cas de suspension d’un droit de l’individu pour quelque raison que ce soit, le gouvernement peut l’invalider en temps réel sur la plateforme ». On peut donc désactiver à distance les moyens de paiement, la couverture santé ou le permis de conduire d’un citoyen. Une fonctionnalité dans l’air du temps : la même mesure était préconisée par les sénateurs de la commission prospective en juin 2021 dans la description de leur futur dispositif de crise sanitaire où, « dans un cas extrême, les données médicales d’un individu positif pourraient être croisées avec ses données de géolocalisation, et en cas de violation de sa quarantaine, conduire à une information des forces de l’ordre, ou, par exemple, à une désactivation de ses moyens de paiement. »

En mai 2021, Thalès a fusionné avec l’entreprise Atos pour créer Athea, le champion européen du traitement de données massives et de l’intelligence artificielle pour les secteurs de la défense, du renseignement et de la sécurité intérieure.

Par pure coïncidence, il se trouve qu’en juin 2021, la Commission européenne a acté par la voix de Thierry Breton, commissaire au Marché intérieur, la création d’un Digital Identity Wallet pour tous les Européens. D’ici septembre 2022, les États membres devront en avoir établi les procédures techniques pour lancer des expériences pilotes. Non seulement cette création porte le même nom que le produit de Thalès, mais elle repose, tout aussi étrangement, sur le même argumentaire : « Le portefeuille d’identité numérique permettra aux citoyens de choisir quelles informations d’identité ils partagent avec des tiers, et d’en garder le contrôle. »

Le fait que Thierry Breton ait quitté son poste de PDG du groupe Atos en 2019 pour devenir commissaire européen n’a probablement aucun rapport avec cette troublante coïncidence. On ne voit pas pourquoi il aurait avantagé ni Atos ni Thalès, principal groupe industriel français de sécurité. Et rien de tout ceci ne rappelle la récente enquête de Mediapart dans laquelle on apprend qu’une taupe de Thalès aurait infiltré l’ONU avec la complicité du gouvernement français pour orienter et décrocher les marchés d’équipement électronique des missions de l’organisation internationale.

Mais ce n’est peut-être pas le plus important. L’important est que nous sommes en train d’oublier ce que signifie la liberté. Une armée d’analystes et de communicants au service des grandes entreprises et des administrations s’y emploie chaque jour, en nous persuadant que la liberté est un sujet très technique qui concerne les modalités de stockage de nos données personnelles, et que dans ce domaine, Thalès est plus sûr que Facebook.

Tout comme le « sentiment de la nature » perdure alors que la biodiversité s’effondre, le «sentiment de liberté » demeure, on peut l’éprouver entre deux portiques, mais cela n’enlève rien au fait que la liberté elle-même est en train de disparaître. Après quelques mois, on ne prête probablement plus attention au fait d’avoir dû scanner son visage pour aller au bar, on pense à la soirée avec les amis. On ne voit pas les nouvelles bornes d’identification, pas plus que nous ne voyons les antennes relais quand nous traversons le paysage. Nous oublions que le monde pourrait être très différent, et qu’il l’a été. Il y a trente ans, presque personne n’avait de téléphone portable. « J’ai vécu à une époque, écrit George Bernanos en 1944 où n’importe quel honnête homme pouvait faire le tour du monde avec une simple carte de visite dans son portefeuille. »

Comment lutter contre ce verrouillage de nos vies ? D’abord, combattre autant que possible l’informatisation des activités humaines, qui débouche nécessairement sur l’identification électronique. Créer des espaces alternatifs qui s’y soustraient (pour s’entraîner à la liberté). Quant à moi, je n’ai jamais eu de smartphone. C’est une manière à la fois dérisoire et utile de ralentir la machine. Thalès, pour défendre son Digital Identity Wallet, argue que « 90 % des utilisateurs ont leur smartphone à portée de la main à tout moment ». Ce chiffre ne correspond pas au taux d’équipement en France, qui est de 84 %. En tous cas, il deviendrait beaucoup plus compliqué pour l’État et les entreprises d’imposer la biométrie, les QR code et tout ce qui s’ensuit si un bon quart de la population ne disposait pas de cet objet.

 

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11 décembre 2021 6 11 /12 /décembre /2021 11:14

En Autriche, les citoyens qui refuseront de se plier à l'obligation vaccinale contre le Covid19, qui entrera en vigueur le 1er février 2022, encourront une amende de 3 600 euros, a annoncé ce 9 décembre le ministre de la Santé Wolfgang Mueckstein, lors d'une conférence de presse. La mesure concernera tous les Autrichiens à partir de 14 ans.

L'exécutif autrichien a donc décidé de durcir un peu plus le ton. Selon le projet de loi qui avait filtré il y a quelques jours dans les médias locaux, relayés par l'AFP, l'amende encourue pour toute personne de plus de 14 ans qui n'aurait pas sauté le pas devait être de 600 euros, un montant renouvelable tous les trois mois.

Les manifestations se multiplient dans le pays depuis l'annonce de cette mesure mi-novembre. Selon la police, «plus de 40 000» personnes ont manifesté pour le troisième week-end consécutif le 4 décembre à Vienne, les autorités procédant à plusieurs arrestations pour troubles à l'ordre public. Une semaine plus tôt, ils étaient 25 000 à Graz, deuxième ville autrichienne la plus peuplée.

L'Autriche est devenu le premier pays de l'UE à rendre la vaccination contre le Covid-19 obligatoire. La mesure doit encore être approuvé par le Parlement, mais est soutenue par les principaux partis d'opposition, ce qui devrait faciliter sa validation législative, selon le gouvernement de coalition entre conservateurs et Verts mené par le nouveau chancelier Karl Nehammer. Elle vise, selon les autorités, à contrer des taux de vaccination trop faibles (67,6% de la population vaccinée au 6 décembre) pour ralentir la vague épidémique. Par ailleurs, le pays, en reconfinement depuis le 22 novembre et qui est censé y mettre fin le 13 décembre, maintiendra ses restrictions de déplacement pour les seuls non vaccinés.

 

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11 décembre 2021 6 11 /12 /décembre /2021 11:11

Sur l’ensemble des hospitalisations en France en 2020, seules 2% ont concerné le Covid-19. Les patients covid ont représenté par ailleurs 5% des patients en réanimation. Cela veut dire que 98% des patients n’ont PAS été hospitalisés pour le Covid-19. Et que 95% des patients en réanimation y étaient pour autre chose que le Covid-19.

Ces chiffres viennent du rapport d’analyse de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH). Cet organisme est on ne peut plus officiel. C’est un établissement public français créé en 2000 pour évaluer l’activité hospitalière en France. Cette agence est au courant de tout ce qui se passe dans les hôpitaux. Elle sert à gérer les systèmes d’information de ces établissements.

Le rapport de 2020 est organisé en trois parties, téléchargeables séparément : l’une traite de l’hospitalisation à domicile, l’autre des hospitalisations en général et la troisième de celles liées au coronavirus. Il y a donc une partie entière consacrée à 2% des patients…

On peut y lire : “Les  patients  COVID  représentent  2% de l’ensemble des patients hospitalisés au cours de l’année 2020, tous champs hospitaliers confondus. En moyenne, ces patients COVID ont été hospitalisés sur une durée de 18,2 journées au cours de l’année 2020.”

 

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11 décembre 2021 6 11 /12 /décembre /2021 11:06

La première adjointe à la mairie de Tours, la socialiste Cathy Münsch-Masset, et son époux qui lui a succédé à la tête d’une association d’aide aux personnes handicapées, viennent d’être mis en examen. Ils auraient détourné 350.000 euros grâce à de fausses factures. Une action en justice qui égratigne sévèrement la majorité municipale, dont le programme stipulait la nécessité de « rétablir un lien de confiance entre les élus et les concitoyens, les élus ayant pour devoir de représenter l’intérêt général et non de satisfaire les intérêts particuliers », pouvait-on lire encore récemment dans ses communiqués.

L’affaire remonterait au minimum à décembre 2016, alors que Catherine Münsch-Masset était directrice générale de l’Association pour adultes et jeunes handicapés d’Indre-et-Loire. À cette époque, elle cède sa place à Guillaume Masset, son mari, alors qu’elle gagnait 41.851 euros bruts pour ses fonctions.

Selon une conseillère d’opposition, elle aurait ainsi passé le flambeau à son mari pour «garder la poule aux œufs d’or en famille ».

Son mari, quant à lui, se serait servi plus généreusement dans la caisse : entre mai 2018 et novembre 2020, il aurait détourné 350.000 euros en fausses factures. En garde à vue, ce dernier affirme avoir agi seul, évoquant « d’importantes dettes » et son « train de vie ». Sa femme, quant à elle, nie.

L’opposition du conseil municipal réclamait sa démission, elle l’a finalement obtenue ce lundi.

 

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11 décembre 2021 6 11 /12 /décembre /2021 11:01

L’État vend les meubles pour renflouer les caisses. La France espère vendre à Dubaï une dépendance du château de Versailles actuellement détenue par le ministère des Armées. Selon Marie-Cécile Tardieu, directrice générale de Business France, l’État souhaite vendre cet ancien couvent royal situé à cent mètres du château de Versailles et construit par Jules Hardouin-Mansart.

« C’est la première fois que le projet est présenté. C’est une opportunité d’investissement remarquable », s’est réjouie Marie-Cécile Tardieu.

Ce joyau architectural est proposé en priorité à des investisseurs étrangers.

« On cherche des investisseurs pour développer un projet hôtelier et touristique, le Golfe est le lieu pour trouver des investisseurs dans l’hôtellerie », ajoute-t-elle. « La surface des parties historiques est actuellement de 4.771 m2, poursuit Marie-Cécile Tardieu, auxquels il faut ajouter un potentiel constructible important sur l’emplacement de l’ancienne chapelle dans la cour basse et en sous-sol. Acquérir ce joyau, c’est entrer dans l’Histoire de France. »

Le bâtiment est estimé à 50 millions d’euros.

 

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11 décembre 2021 6 11 /12 /décembre /2021 10:57

Jeudi 25 novembre 2021  l’Office National des Forêts était massivement en grève. Les forestiers à l’appel de leurs syndicats SUD et CGT ont été très nombreux à manifester  contre les suppressions de postes, contre le nouveau COP (contrat) État/ONF, et pour un service public de qualité.  Plus de 500 agents manifestaient devant Bercy, soit près d’un agent sur dix !

Le régime Macron, pour satisfaire aux ordres austéritaires de l’Union Européenne du Capital poursuit et accélère l’entreprise de destruction de l’ONF. Avec un plan scandaleux de suppression de 500 postes d’ouvriers forestiers : le travail sera privatisé et confié à des opérateurs privés. A cela les forestiers répondent par des revendications simples : « des bras pour planter des arbres ».

L’ONF a supprimé 5000 emplois en 20 ans. Il n’y a plus que 8000 agents à l’ONF alors qu’ils étaient 16 000 en 1986, avec désormais pour priorité celle de l’activité commerciale, en lieu et place de l’entretien durable des forêts. Rappelons que le patrimoine forestier c’est des siècles de travail, nécessitant une planification et un travail minutieux de génération en génération. A l’opposé de la politique de mise en coupe réglée des forêts publiques pour alimenter le profit privé.

 

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4 décembre 2021 6 04 /12 /décembre /2021 09:58
L'artiste s'est éteinte au lendemain de ses 90 ans. Elle représente un cas à part dans l'histoire de la chanson et du théâtre. Pendant un demi-siècle environ, elle a mené une carrière internationale sans pour autant chercher à s'en vanter, en particulier dans les médias.

Jacqueline Danno a surtout eu une importante carrière théâtrale où elle interpréta de grands rôles tragiques : Phèdre, Andromaque entre autres et des personnages les plus divers notamment dans les Oiseaux de lune, de Marcel Aymé lors de sa création en décembre 1955 au Théâtre de l’Atelier, les Noces de sang de Lorca et L'Opéra de quat'sous de Bertolt Brecht et Kurt Weill.Comédienne et chanteuse, tragédienne de tempérament, Jacqueline Danno n’a pas vraiment trouvé un répertoire à sa mesure.
Ancienne élève du Conservatoire de Mireille, elle s'est produite à Bobino en 1960 avec François Deguelt et en 1962 dans le programme de Georges Brassens. Au théâtre, elle a notamment été très remarquée dans le rôle-titre de Lucrèce Borgia de Victor Hugo (mise en scène de Bernard Jenny) lors des représentations données durant le Festival du Marais de Paris en 1964, ce qui lui a valu, un hommage exceptionnel du public estudiantin dans les rues de la capitale. En 1965, elle participe au concours de la Rose d'or d'Antibes où elle crée Non c'est rien dont Barbra Streisand, en 1966, interprétera la version anglaise sous le titre Free again.
En 1973, elle interprète aux côtés de Géraldine Chaplin, Yves Beneyton et Catherine Jourdan le rôle remarqué d'une homosexuelle dans le film de Michel Mardore, Le Mariage à la mode.Elle a été mise en scène par Robert Hossein dans Les Bas-fonds de Gorki en 1992 au Théâtre Mogador et dans Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski au Théâtre Marigny. Elle a ensuite joué dans La Périchole un Opéra-bouffe de Jacques Offenbach au Théâtre de Chaillot en 1999 sous la direction de Jérôme Savary à nouveau. En 1995, on la retrouve auprès de Marc Lavoine dans la version de Jérôme Savary de Cabaret.
Fin septembre 2006, durant cinq représentations, elle incarna la mère de Ben-Hur tandis que sa fille Gaëlle Danno incarnait la sœur du héros, dans le gigantesque spectacle mis en scène par Robert Hossein au Stade de France. Elle a participé à Pour en finir avec le travail, album de chansons détournées par les Situationnistes et produit par Jacques Le Glou, sous le pseudonyme de Vanessa Hachloum (1972). En 2011, elle indique qu'elle ne partageait pas les idées de cet ami, alors « dans la dèche », qui avait simplement besoin d'un coup de pouce financier.
Elle est aussi la marraine adoptée du biographe anglo-français David Bret. Elle a chanté aux États-Unis, en Pologne,en Allemagne, au Japon et en Russie. Jacqueline Danno était l'une des vice-présidentes de l'Alliance francophone.

 

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4 décembre 2021 6 04 /12 /décembre /2021 09:48

Ce qu’ils appellent le GreatReset, c’est une rupture de civilisation. Cette « nouvelle normalité » qu’ils veulent nous imposer, et dont le PassSanitaire est la première étape, est directement inspirée des méthodes de domestication pénitentiaire issues de l’univers carcéral.

Il s’agit d’abord de généraliser le régime de la liberté conditionnelle : l’exercice de chacun de vos droits fondamentaux sera désormais conditionné par votre degré d’obéissance au système. Vos libertés les plus élémentaires seront donc modulées en fonction de votre conduite.

En pratique, il s’agit d’instaurer un système implicite de notation permettant de classer les citoyens selon leur degré d’obéissance et de conformité. Votre note détermine alors le nombre de libertés qui vous sont accordées, et qui pourront vous être retirées à tout moment.

Exemple : • Les non-vaccinés sont notés 0 : libertés limitées au strict minimum. • Les double-vaccinés sont notés 1 : privilèges temporaires, mais en sursis. • Les triple-vaccinés sont notés 2 : gain de quelques semaines de libertés supplémentaires, grâce à leur collaboration.

Évidemment, la responsabilité de nouvelles restrictions sera toujours attribuée aux citoyens les plus mal notés, afin d’horizontaliser la violence et le ressentiment grâce à la logique du bouc-émissaire.

La menace d’un reconfinement strict permet de relativiser ces restrictions. Ce processus de domestication sociale vise aussi à remplacer les formes traditionnelles de socialité par de nouveaux rapports exclusivement déterminés par l’attitude envers l’autorité.

Le but du PassSanitaire et du GrandReset est de substituer aux solidarités naturelles un régime de méfiance et de délation généralisée.

De telles méthodes d’ingénierie comportementale ont notamment été éprouvées dans les prisons de haute sécurité (dites « Supermax ») aux États-Unis, mais aussi en Chine où le « crédit social » est déjà une réalité citée en exemple par nombre de responsables politiques occidentaux.

À terme, le PassSanitaire intégrera d’autres critères pour devenir une sorte de Multipass universel qui prendra en compte, par exemple, votre empreinte carbone, vos attitudes politiques ou syndicales, vos habitudes de consommation, vos fréquentations etc.

Ce régime de ségrégation systématique pourra être instauré par étapes, au gré des narrations de crises déployées par les médias, et sera rendu possible par les nouvelles technologies de surveillance et de traçage (reconnaissance faciale, identité numérique, QR Code etc).

Il n’y a rien de complotiste, c’est une dynamique générale déjà bien engagée : par exemple, l’extension des ZFE (Zones à Faibles Émissions) et de la vignette Crit’Air préfigurent déjà une forme de ségrégation écologique qui pourrait bientôt concerner l’ensemble du territoire.

Autre exemple : Google a décidé unilatéralement de booster le référencement des boutiques « LGBT Friendly » et « Black Owned », au détriment des autres.

Demain, les entreprises qui refuseront ces labels pourront être tout simplement déréférencées et condamnées à la mort économique. Voilà pourquoi la question du PassSanitaire est prioritaire. L’issue de ce combat déterminera le monde dans lequel nous vivrons demain.

Le choix est simple, et personne ne pourra s’y dérober : la liberté ou l’esclavage, la condition d’homme libre ou celle d’animal domestique.

Auteur : Vincent Vauclin sur twitter.com

Repris ici.

 

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