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12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 09:54

Au début des années 90 éclate un scandale politico-médical : l’affaire du sang contaminé. Entre 1983 et 1985, date à laquelle on découvre le virus du sida, du sang contaminé a été volontairement distribué à des patients alors que les risques étaient déjà connus. En trame de fond : des raisons financières, du lobbying entre laboratoires et une classe politique plus soucieuse de gérer son calendrier, ses amis et ses finances que de s’intéresser à la santé publique. Bilan : 2 000 personnes contaminées, 300 morts. Retour sur un scandale dont les répercussions se font toujours ressentir aujourd’hui, sans que les familles des victimes n’aient pu obtenir une juste réparation.

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12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 09:52

C’était écrit noir sur blanc dans son programme économique : pour lutter contre les délocalisations, il fallait « baisser le coût du travail » et « baisser les charges pour les entreprises ». La main sur le cœur, Emmanuel Macron souhaitait « une Europe qui développe nos emplois et nos entreprises » : sur ce sujet comme sur tant d’autres, c’est (encore) raté ! Bic prend ses cliques et ses claques pour se délocaliser en Tunisie.

Les décennies passent, les gouvernements se succèdent, les mêmes promesses sont réitérées, rien ne change : les délocalisations se poursuivent, et celle de Bic se trouvait dans les tuyaux des actionnaires depuis longtemps.

En 2012, il achetait un terrain de trois hectares à Bizerte (nord de la Tunisie), rapportait, la même année, La Tribune. Coût de cet « investissement sur le moyen terme » ? Douze millions d’euros. En 2015, il rendait la chose publique en annonçant seulement « envisager le transfert d’une partie de son activité à Bizerte ». En janvier 2019, les 39 salariés de Bic Sport, située à Vannes, ne digèrent pas que leur usine prenne le large au motif que le groupe n’a trouvé aucun terrain sur place pour déménager 80 % de sa production ! À croire, en plus, qu’il s’avérait impossible, en France, de créer une « usine verte » : elle a bon dos, l’écologie…

L’entreprise connaît-elle la crise – et quand bien même – qu’elle se verrait contrainte d’employer des Tunisiens payés 338 dinars par mois, soit environ 112 euros pour 48 heures de travail par semaine (SMIC et horaires tunisiens, chiffres de 2015) ? Pas vraiment. Avec deux milliards de chiffre d’affaires en 2017 pour un bénéfice net de 288 millions d’euros, elle a pu distribuer 161 millions d’euros à ses actionnaires. Alors, on comprend la colère des salariés en grève illimitée, bientôt licenciés : sur un total de 39, seuls 6 pourraient être « reclassés » à Marne-la-Vallée, selon Le Parisien. Quelle chance pour eux, comparés aux premiers, de devoir déménager…

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12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 09:49

Les particuliers qui ont acheté des caméras de surveillance Amazon Ring se sentent peut-être en sécurité. A n’importe quel moment ils peuvent voir ce que se trame chez eux ou devant leur porte d’entrée. Mais ce qu’ils ne savaient pas, c’est qu'ils n'étaient pas les seuls.
Comme vient de le révéler The Intercept, les salariés d’une filiale ukrainienne de Ring avaient accès, à partir de 2016, à la totalité des vidéos enregistrées par toutes les caméras déployées dans le monde. Il suffisait pour cela qu’ils se connectent à un espace de stockage Amazon S3 et qu’ils cliquent sur les fichiers en question.

Mais la générosité au niveau de l’accès ne s’arrêtait pas là. A n’importe quel moment, certains ingénieurs et directeurs américains pouvaient également accéder en direct aux flux de n’importe quel utilisateur, sans qu'aucune raison valable ait été donnée. Cela rappelle évidemment le « God mode » de la plate-forme Uber qui permettait de suivre n’importe quel client en temps réel.
Ce qui est gênant, selon The Intercept, c’est que le fournisseur n’a jamais informé les utilisateurs de cette pratique. Pire : certaines vidéos utilisées provenaient de l’intérieur des logements et pouvaient montrer des moments intimes des utilisateurs. Une violation de la vie privée visiblement voulue et intégrée dans le processus d'apprentissage des algorithmes. Ainsi, parmi les tags qui étaient à disposition des salariés ukrainiens, il n’y avait pas seulement « vol » et « coup de feu », mais aussi « personnes qui s’embrassent ».

Depuis le rachat de Ring par Amazon en mars 2018, les choses ont peut-être changé. Interrogé par VentureBeat, le fournisseur n’a pas nié les informations de The Intercept, mais souligne qu’aucun salarié n’a accès aux flux en temps réel des produits Ring, en tous les cas actuellement.
Quant à l’analyse des enregistrements, elle se limiterait aux vidéos partagées entre plusieurs utilisateurs, au travers de la fonction Neighbors, ainsi qu’aux vidéos d’une « petite fraction » d’utilisateurs qui ont donné leur consentement explicite.

NDLR : le mieux serait encore de les jeter !

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12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 09:41

Pour contrer la caisse de soutien Leetchi des Gilets jaunes au boxeur Christophe Dettinger, Renaud Muselier (LR) a cru bon d’organiser une caisse similaire, toujours chez Leetchi, de « soutien aux forces de l’ordre ». Or d’étranges évènements ont agité cette cagnotte la nuit dernière.

Dans l’après-midi du 9 janvier, le montant total de cette caisse s’élevait aux alentours de 185.000 euros (NB : je n’ai plus les sommes exactes, mais la moyenne par donateur des versements effectués figure encore sur la calculette de mon smartphone : 27,21 euros).

Dans la nuit du 9 au 10 janvier, un afflux considérable de donateurs, sans doute insomniaques, afflua sur le compte. Réveillé par un message privé Facebook (ding !), je notais en rafraîchissant périodiquement l’écran du site Leetchi :

    à 4h27, 27.928 donateurs avaient donné 762.864,82 euros ;
    à 4h29, 28.358 donateurs avaient donné 775.076,95 euros ;
    à 4h44, 28.527 donateurs avaient donné 780.114,76 euros ;

Stupéfait, non seulement par le nombre de ces donateurs nocturnes, mais aussi par le fait que ceux-là libellaient leurs dons en centimes (notez ci-dessus le 82, puis 95, puis 76 centimes consécutifs), je descendis ouvrir mon ordinateur pour faire quelques copies d’écran justifiant mes affirmations :
1.869 généreux donateurs insomniaques rajoutant la somme extravagante de 52.265,28 euros entre 4h27 et 5h24 du matin, le phénomène était très très bizarre.

Autres étrangetés  :

-    3.152 commentaires seulement pour 30.933 donateurs (NB : les robots ne laissent pas de commentaire) ; et même plusieurs commentaires répétés avec le même expéditeur :
-    la moyenne de dons par donateur est toujours quasi strictement la même à la fin de cette folle nuit qu’au milieu de la journée d’hier : 27,41 euros/donateur (contre 27,21).

D’autres observateurs alertés allaient faire une dernière étonnante constatation : l’incroyable régularité de la progression des dons tout au long de la nuit :

Une question lancinante se pose : les généreux donateurs insomniaques de la caisse de soutien aux forces de l’ordre organisée par M. Muselier ne seraient-ils pas un brin “robotisés” ? (probablement programmé dans une devise étrangère – dollar ? – d’où les centimes après conversion) ? Je dis ça, je dis rien.

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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 10:55

Après l’arrestation de Gilets jaunes, dont une figure du mouvement Éric Drouet, le collectif « La France en colère » a écrit une lettre ouverte au Président. « Nous irons plus loin », disent-ils. De nouveaux appels à manifester ont été lancés pour samedi 5 janvier.

Le groupe Facebook de Gilets jaunes dénommé « La France en colère », qui réunit près de 300 000 membres et refuse de participer au grand débat national annoncé par Emmanuel Macron, a demandé jeudi 3 janvier au président, dans une lettre ouverte de 3 pages, la nomination d’une « personnalité respectable » pour « commencer les discussions […] autour de la reprise de souveraineté du peuple ». Ils réagissent ainsi au discours des vœux du président de la République.

« Trouvez donc une personnalité respectable qui n’ait pas été visée par des enquêtes judiciaires, qui n’ait été politisée en aucune façon, qui n’ait pas été l’objet de polémiques et qui soit sans reproches et non corrompue par le système financier », détaille ce collectif, lancé par Éric Drouet et Priscillia Ludosky.

Pour eux, le grand débat national est un « piège politique pour tenter de noyer le sujet » qui « terrifie » Emmanuel Macron, c’est-à-dire la mise en place du référendum d’initiative populaire. Le groupe évoque aussi « la mise en place d’une baisse significative de toutes les taxes et impôts sur les produits de première nécessité » et « une baisse significative de toutes les rentes, salaires, privilèges et retraites courantes et futures des élus et hauts fonctionnaires d’État ».

« La colère va se transformer en haine si vous continuez, de votre piédestal, vous et vos semblables, à considérer le petit peuple comme des gueux », écrit aussi le groupe parmi les plus suivis du mouvement.

Le texte se termine ainsi : « Et non, malgré vos efforts, nous ne sommes pas résignés en effet, nous nous rejoignons, nous pouvons faire mieux et nous ferons mieux. Et oui, nous irons plus loin. »

Des Gilets jaunes ont lancé de nouveaux appels à manifester samedi 5 janvier sur « les places symboliques » à Paris, à Lyon, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Besançon, Clermont-Ferrand ou encore Nice, ces derniers jours sur les réseaux sociaux.

À Paris, les Gilets jaunes sont invités à se rassembler en face de l’hôtel de ville à 14 h, où la lettre ouverte sera lue publiquement, avant de marcher jusqu’à l’Assemblée nationale. La préfecture précisait vendredi n’avoir reçu aucune déclaration pour ce parcours-là en date de jeudi après-midi.

« Drouet s’est fait arrêter pour rien », a affirmé à l’Agence France presse Fabrice, un fonctionnaire Gilet jaune lyonnais de 46 ans. « On ne lâche rien, les Gilets jaunes sont encore là. On est remontés après les vœux de Macron, qui pour nous ont été une déclaration de guerre. Il croit qu’on est une poignée, mais il ne voit pas qu’il parle au peuple ».

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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 10:51

Une heure après le départ de SOS médecin, une jeune femme est prise de tremblement et vomit, sa température monte à 41. Sa mère appelle le Samu. Une ambulance prend la jeune femme en charge.
Arrivée aux urgences, l’accueil est plutôt froid. la personne chargée de l'accueil, qui est "au bout du rouleau", selon Mona, la laisse rentrer en marquant ses réticences, "pour cinq minutes. Un infirmier vous donnera des médicaments".
Sa mère est invitée à rester à l’accueil. À 3 heures du matin, dans la salle d'attente des urgences, Mona découvre une situation catastrophique : "C’était sale, il y avait des déchets par terre. Des gens partout assis, allongés, dans des brancards, dans de lits. Des gens qui étaient mal, qui souffraient, des gens qui appelaient à l'aide. Des gens m'ont raconté être là depuis la veille, depuis le matin..."
La jeune femme assiste à des scènes surréalistes : des patients qui s’occupent d'autres patients ou qui vont prévenir le personnel soignants que l'un d'entre eux va vraiment très mal. Les soignants sont complètement débordés. Ils ne s’arrêtent pas une minute.
Le temps passe, pendant six heures, Mona se retient d'aller aux toilettes, où l'odeur d'urine et d'excréments est trop forte.
Finalement, un étudiant en médecine l'examine à 6h30, "il prend vraiment le temps de s'occuper de moi". Mais il lui explique que la série d'examens qu'il lui prescrit doit être validée par sa chef, un médecin titulaire qui va passer la voir. "Elle n'est jamais venue", déplore Mona.

À 8 heures du matin, un infirmier vient lui faire une prise de sang et l'envoie à la radio. Ensuite entre 8 heures du matin et 16 heures, à nouveau, il ne se passe rien. Malgré tout Mona s’estime chanceuse. "J'étais dans un box", dit-elle. "J'avais certes un matelas sale sur lequel je n'osais pas m'allonger, sans oreiller, ni drap, ni couverture, mais au moins, j'étais dans un box."
Dans la salle d'attente et dans les couloirs, la jeune femme a vu des gens lavés ou dénudés sous les yeux de tous, selon son témoignage. Il n'y a que deux médecins et une poignée d'infirmiers. "Le nombre de patients ne cesse d'augmenter au fil de la journée, à midi, il y a une centaine de personnes qui attendent.", dit-elle.
A 19 h, la jeune femme est emmenée au service d'hospitalisation de courte durée, "j'ai eu de la chance d'avoir une chambre où j'ai passé la nuit et la journée. Le lendemain, je suis partie."
Après cette expérience, Mona a choisi de témoigner en espérant ne pas faire de tort au personnel soignant, "les conditions de travail des soignants en France sont inadmissibles et inacceptables. Il n'y avait aucune intimité pour personne. Les soignants couraient de partout, ils faisaient du mieux qu'ils pouvaient et ils ne s'arrêtaient jamais. Finalement, la situation est acceptée par tout le monde."

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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 10:44

Depuis le 12 décembre, leur compte Facebook ne cesse de faire des adeptes. Les « stylos rouges », un collectif de profs né en pleine crise des « gilets jaunes », compte désormais 46.800 membres. Se décrivant comme un « groupe de profs en colère », ils réclament une revalorisation de leur métier, passant notamment par le dégel immédiat du point d’indice, une vraie bienveillance de l’Etat pour ses élèves via une baisse des effectifs en classe et une reconnaissance de la qualité de leur fonction (grâce à la participation de l’Etat à la mutuelle, le retrait du jour de carence…).

« Ce mouvement est détaché de toute appartenance politique et syndicale », précise le texte de présentation sur Facebook. Or, c’est la deuxième fois qu’un mouvement de contestation des enseignants naît en dehors des syndicats et sur les réseaux sociaux. En effet, en octobre, le mouvement #PasDeVague était né sur Twitter et avait permis aux enseignants de dénoncer les violences qu’ils subissaient dans l’exercice de leurs fonctions. Ce qui montre que pour certains enseignants, les syndicats ne sont plus les porte-paroles idéaux. « Dans leur tentative de porter les revendications de la profession, "les stylos rouges" expriment en effet, une forme de défiance vis-à-vis des syndicats. Elle est notamment due au fait que ces dernières années, les mots d’ordre portés par les syndicats n’ont généralement pas abouti, notamment sur le dégel du point d'indice », explique André Robert, professeur l’université Lumière Lyon 2 et spécialiste du syndicalisme enseignant.
« On privilégie un mode d’action 2.0 car c’est plus efficace »

Sur la page Facebook des « stylos rouges », certains membres critiquent même ouvertement les syndicats, leur reprochant de ne pas toujours monter au créneau comme ils le devraient. « J’ai vu les salaires s’effondrer année après année sans réactions de nos syndicats », écrit ainsi Franck. « Cela fait des années que je condamne les syndicats qui ne veulent pas se battre véritablement pour nos salaires. Ils préfèrent des combats sur des revendications certes importantes, mais périphériques », ajoute Karim dans un autre post.

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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 10:41

A l’issue d’une lutte de 87 jours, les grévistes du Park Hyatt Vendôme remportent une victoire éclatante qui leur permet :

1.     De garantir aux salarié-e-s de la sous-traitance un statut collectif largement supérieur aux minima conventionnels de l’hôtellerie et de la propreté, transférable en cas de changement de prestataire.

2.     D’obtenir des représentants du personnel pour les salarié-e-s de la sous-traitance. Cela constitue un véritable pied de nez aux ordonnances Macron qui ont exclu ces salarié-e-s de leur droit à être représenté-e-s dans les entreprises utilisatrices. C’est aussi un exemple à suivre pour l’ensemble des salarié-e-s de la sous-traitance en France et un pas vers la reconstitution de la communauté de travail dans les entreprises.

3.     Un alignement des salaires de l’hôtel sur les salaires les plus élevés du Groupe. C’est un pas important pour mettre fin à des différences de traitement injustifiées dans les grands hôtels parisiens.

Cette lutte longue consacre la victoire de la dignité face au mépris des employeurs, soutenus tout le long du conflit par une répression policière constante.

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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 10:39

Au 21e siècle l’effacement de l’histoire et sa réécriture bat son plein jusque sur les plateaux des chaînes de télévision du service public. C’est qu’il est important pour le pouvoir que le peuple ignore l’histoire. Comme durant l’occupation et la collaboration, les médias des milliardaires et de leur pouvoir font tout pour censurer la résistance dans un anticommunisme virulent.
France 24, la chaîne de télévision créée par le gouvernement pour porter sa voix urbi et orbi a ainsi diffusé un soi-disant documentaire sur la Résistance à Lyon qui réussit le scandale de censurer totalement la principale force armée de résistance de l’agglomération lyonnaise, les FTP MOI.
D’origine étrangère, ouvriers et communistes, les résistants du bataillon Liberté sont purement et simplement effacés de ce documentaire. Scandaleux, car à Lyon et Grenoble, les détachements “Carmagnole” et “Liberté” furent parmi les tous premiers à se lancer dans la lutte armée et occupèrent jusqu’à la Libération une place déterminante dans le combat contre l’occupant. Et, au delà des FTP MOI, également avec eux, les communistes des FTPF. À l’image d’André TOURNÉ, commandant FTPF de Lyon, qui dirigea la délivrance des prisonniers du Fort Montluc. André TOURNÉ, (dont l’agent de liaison Marie France deviendra son épouse et la mère de Claude-Emile TOURNÉ), connu sous son nom de résistance de «colonel Le Petit », mitraillé par les Américains au moment de la libération de Lyon, sa voiture portant sur le toit l’insigne FFI bien visible, se retrouva pour le reste de sa vie Grand Mutilé de guerre, avec une main en moins remplacée par une pince et, à l’autre main, seulement le pouce et l’auriculaire. Il vécut toute sa vie avec des balles logées dans son corps. Il témoigna au procès Barbie. Il fut ensuite élu et réélu député communiste des Pyrénées Orientales.

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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 10:33

Il est difficile de connaître le montant total des subventions et autres cadeaux fiscaux accordés aux médiamenteurs. Nous avons néanmoins trouvé trois informations significatives.

1) Le rapport annuel de la Cour des comptes, publié en mars 2018, signalait qu’en 2017, le montant total des aides de l’Etat attribuées à la presse écrite s’élevait entre 580 millions d’euros et 1,8 milliard d’euros – une fourchette importante justifiée par une “définition large” des aides à la presse.

2) Le 27 novembre, entre deux grandes mobilisations des Gilets Jaunes, les parlementaires ont voté la suppression de trois taxes payées par les stations de radio et les chaînes de télévision.

. Chaque spot publicitaire diffusé à la télé dans la tranche facturée entre 1.520 euros et 9.150 euros était frappé d’une taxe de 20,60 euros. Taxe supprimée.

. Les radios qui réalisaient 10 M€ de chiffre d’affaires publicitaire par trimestre (Europe 1, NRJ, RTL) payaient une taxe de 54.435 euros. Taxe supprimée.

. Les chaînes de télévision qui réalisaient 100 millions de recettes publicitaires tous les trois mois (c’est le cas de TF1 et de M6) payaient une taxe de 894.500 euros. Taxe supprimée.

Ces trois taxes sur les grands médias audiovisuels rapportaient 50 millions d’euros à l’Etat.

Comment la Macronie justifie-t-elle ce cadeau fait à des grands médias audiovisuels appartenant à quelques milliardaires ?

« On est dans une logique de simplification et de rationalisation des petites taxes qui pèsent sur les télés. C’est le fruit d’une discussion avec Bercy et le ministère de la Culture, dans les projets de simplification de la vie des entreprises ».

3) Et ce n’est pas tout ! Dans la nuit du 18 au 19 décembre, l’Assemblée Nationale a voté, sans débat, une hausse de 4 millions d’euros de la dotation allouée à l’Agence France-Presse au titre de ses missions d’intérêt général.

Ce vote nocturne s’est déroulé dans le cadre de l’examen du projet de budget 2019 en nouvelle lecture, sur base d’un amendement du gouvernement destiné à augmenter de 4 millions d’euros la dotation allouée à l’AFP qui était déjà de « 111,8 millions d’euros », rappelle l’exposé des motifs de l’amendement.

Et qui paye ? Les contribuables, dindons de cette mauvaise farce.

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