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20 avril 2024 6 20 /04 /avril /2024 10:27

Curieux cet acharnement à traîner les artistes au tribunal. Jadis les affaires s’étouffaient gentiment entre personnes du même monde. Maintenant pas un jour sans qu’un metteur en scène, réalisateur, chorégraphe, chef d’orchestre et j’en passe, ne soit désigné comme criminel dans les médias. Le citoyen lambda s’en réjouit sur les réseaux sociaux et il a bien tort.

D’abord parce que les réseaux sociaux ne sont pas des champs de liberté mais un outil d’ingénierie sociale qui permet d’influencer l’opinion et de la museler, tout en faisant croire le contraire.

Et les plus aptes à se faire manœuvrer n’appartiennent pas aux classes laborieuses, le mouvement des Gilets Jaunes en donne une preuve flagrante, mais se comptent parmi les cadres moyens et supérieurs. Là où précisément résident les colporteurs de scandales : les journalistes.

Policés par les études mais aigris par la décote de leur profession, ils se vengent. Mais pas sur les grands patrons qui émargent à 10 briques par mois, les banquiers qui s’engraissent ou les députés vendus à tous les lobbies de la planète. Ce serait mordre la main du maître qui les nourrit. Ils se défoulent sur les artistes, parce qu’avec eux, on court pas le risque d’aller pointer au chômedu.

Derrière cette hargne, se cache quelque chose de plus sordide. La mise en place d’une dictature qui veut éliminer tout ce qu’elle méprise, en première ligne l’artiste et l’intellectuel que les chefs haïssent d’instinct. Et pour les exécuter sans fusillade, sans rapt, sans torture, activités classiques chez Franco ou Pinochet, on choisit l’humiliation. C’est soft, pas bruyant, ça salit pas le sol des cellules et le cadavre reste dans la famille.

Mais moi je trouve la méthode plutôt molle, elle me fait penser au refrain de Dutronc : « mini, mini, mini, mini… tout est mini dans notre vie ».

Décidément, cette société est bien décevante, elle est même plus capable d’un vrai fascisme à la papa.

Exception faite pour Israël, qui s’en tire une fois de plus avec les honneurs !

 

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20 avril 2024 6 20 /04 /avril /2024 10:18

La conférence de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan sur la Palestine a été annulée à l’université de Lille, le président (Régis Bordet) de cet établissement ayant peur pour son grade (on croyait les universités indépendantes du pouvoir, depuis Sarkozy). Les LFI ont alors juré de maintenir la conférence, déportée dans un autre lieu.

    « Selon un communiqué de la préfecture, « des appels à la mobilisation lancés par plusieurs organisations » pourraient entraîner « des rassemblements, des attroupements et des heurts sur la voie publique, dans un climat de tensions géopolitiques accrues ». Elle souligne en outre que les forces de sécurité sont déjà fortement mobilisées jeudi par le plan vigipirate « urgence attentat », le match de coupe d’Europe Lille-Aston Villa et une commémoration du soulèvement du ghetto de Varsovie à la synagogue de Lille. Enfin, elle considère que la salle privée réservée in extremis pour l’évènement, limitée à 328 personnes, ne permet pas d’accueillir le public attendu en toute sécurité. (Le Figaro). »

C’est là où le préfet s’est interposé, interdisant tout meeting autour de la Palestine. En défense de la Palestine, devrait-on dire, puisque les meetings et conférences sionistes et ultrasionistes ont tout loisir d’avoir lieu sur notre sol. La décision vient donc d’en haut.

Le président de l’Université de Lille et le préfet de la région (Bertrand Gaume) ne sont que des pions, qui obéissent au politique, mais ils n’étaient pas obligés d’être aussi lâches ou désinformateurs, notamment sur de mystérieux troubles à l’ordre public. C’est ce que dénonce Mélenchon dans sa prise de position, où, curieusement, dans l’échelle de l’évolution, il place le lâche sous le facho. On sent que le Système va en profiter pour le nazifier encore un peu plus !

Mélenchon et ses troupes, pour avoir choisi le mauvais cheval selon la doxa, payent cher leur engagement humaniste. Ils se retrouvent sur le banc des accusés, goûtant aux joies d’un bannissement injuste, de la part d’un Système qui pratique, sans vergogne, l’inversion accusatoire.

On sait très bien où sont les véritables fachos, aujourd’hui. Ce sont ceux qui veulent la guerre, et la guerre mondiale, pour enfouir leurs propres saloperies sous une saloperie mondiale.

 

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20 avril 2024 6 20 /04 /avril /2024 10:13

L’arrivée de Rachida Dati dans le gouvernement Attal a été survendue. Ce n’est ni une femme de droite, ni une réussite de la « méritocratie républicaine ». C’est un produit «people» issu de la « diversité ».

Elle a été nommée magistrate sans passer de concours et doit toute sa carrière à l’intrigue et à la faveur. Elle s’est toujours montrée inapte à maîtriser le moindre dossier que ce soit comme conseiller ministériel, comme ministre ou comme député européen.

Rachida Dati est « people ». Elle est « cash ». Elle est « bankable », plus que bien des actrices, dans les médias, où elle fait de l’audience et dans la presse « people » qu’elle nourrit de ragots. Elle dévoile aussi sa vie privée. Entre ses revendications d’indemnités pour la paternité de sa fille Zohra auprès d’un casinotier milliardaire.  Ou l’évocation de harcèlements scolaires dont la même Zohra aurait été victime pour obtenir de Brigitte Macron la scolarisation de sa fille à Franklin. Le tout raconté dans Voici.

Mal à l’aise sur les dossiers de fond qu’elle ne connaît pas faute de travail, Dati utilise la cape d’immunité de la « diversité » quand elle est mise en difficulté. Dans leur excellent livre Belle ami, les journalistes Michaël Darmon et Yves Derai ont bien décrypté son manège : « son tempérament tient lieu de compétence, son origine de viatique »

Rachida Dati par ses fréquentations comme par sa stratégie a toujours été proche de grands intérêts privés et de puissances étrangères. Directrice juridique du Conseil général des Hauts de Seine en 2006 elle a fait valser l’anse du panier et fourni de nombreux marchés publics aux grands cabinets d’avocats. Devenue avocate elle-même elle entretient de nombreux liens d’affaires qui lui valent une mise en examen dans l’affaire Renault/Ghosn pour 900 000 euros d’honoraires imparfaitement justifiés. Ses éloges dithyrambiques du roi Mohamed VI dans L’écho du Sahara et ses liens avec le Maroc posent question. Tout comme ses relations avec le Qatar ou l’Azerbaïdjan.

Dati est divine ! Pour les naïfs qui croient au conte de fées, c’est la petite fille méritante qui s’est hissée à la force du poignet malgré le « racisme systémique ». Pour les gogos : c’est une politique énergique, courageuse et de droite ! Pour l’oligarchie elle est doublement parfaite : elle dépend des médias et des lobbys. Sous ses (faux) airs d’indépendance elle est bien tenue. Derrière une insolence de façade, une soumission certaine.

L’intrigante Rachida a déjà son plan de route : la mairie de Paris en 2026, l’Élysée en 2027. « Elle sera présidente de la République » avait prophétisé Nicolas Sarkozy. Le scénario est crédible. Conforme à la loi tragique de la Ve République selon laquelle le président n+1 est pire que le président n.

 

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13 avril 2024 6 13 /04 /avril /2024 10:32

La RTBF, Le Soir et un certain nombre d’autres médias belges ont feint de s’étonner, ces derniers jours, du comportement du Parti socialiste belge, qui a provoqué l’annulation du vote d’un Code du bien-être animal. Nos amis d’outre-Quiévrain sont, on le sait, à la pointe de la déliquescence européenne : ils ont des choses à nous apprendre. Regardons donc les leçons que nous donne la classe politique belge en général, et son Parti socialiste en particulier.

Il y avait donc, ces derniers jours, au Parlement de la région de Bruxelles, un débat sur le bien-être animal dont les mesures ne paraissaient que de simple bon sens (création d’une infraction pour non-assistance à un animal en danger), ou alors, plus anecdotiques (pouvoir être enterré avec son animal de compagnie). Comme le dit la RTBF avec un sens appréciable du calembour bon marché, il n’y avait « pas de quoi fouetter un chat ». Malgré tout, les socialistes se sont donné un mal de chien… pour tout faire annuler. C’est qu’en réalité, la question n’est pas tant celle du bien-être des animaux que celle de l’électorat musulman. Bien que pas une ligne, dans ce projet de loi, n’évoque l’interdiction de l’abattage rituel, c’est évidemment le grand non-dit, c’est l’éléphant au milieu de la pièce, comme on dit aux États-Unis : tout le monde a compris, mais personne n’en parle.

En 2022, le sujet de l’interdiction de l’égorgement halal, sans étourdissement, avait déjà divisé la coalition de gauche, qui est majoritaire en Belgique. 38 voix pour l’interdiction, 42 contre. Cette fois, c’est dans la crainte qu’éventuellement, quelqu’un pourrait proposer de nouveau une telle loi que les socialistes ont préféré tout bloquer d’emblée. Soumission préventive. Il ne faudrait pas froisser ce que la RTBF elle-même appelle « le très stratégique électorat musulman ». Adieu donc, la défense des animaux (domestiques ou non). Ce qui importe pour les parlementaires socialistes bruxellois, c’est de ne pas se mettre à dos ses futurs employeurs.

 

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13 avril 2024 6 13 /04 /avril /2024 10:30

Hermétique à toute forme de romantisme entourant le jour des noces, le maire de Mantes-la-Jolie a décidé de s'attaquer aux débordements relevant de sa juridiction. À l'instar de Pontoise, Évreux, Aulnay-sous-Bois, Carrières-sous-Poissy et Vichy, des chèques de caution seront demandés aux futurs époux. Quatre pour Mantes-la-Jolie : 500 € si l'un des deux fiancés a changé d'avis au dernier moment. 300 € pour un retard de plus d'une demi-heure, 500 € pour « frais de remise en état des biens communaux » où l'on apprend que mariage devient parfois synonyme d'ouragan, et 200 € pour d'éventuels frais de nettoyage des lieux (des cargaisons de riz, des fumigènes et autres pétards parsèment de temps à autre les parvis des hôtels de ville).

Les histoires d'amour finissent mal, en général. Un futur marié a compris le message de Catherine Ringer après avoir été placé en garde à vue avant même d'avoir pu prononcer le «oui» fatal. Son enthousiasme débordant l'avait conduit à tirer au mortier sur le commissariat local.

 

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13 avril 2024 6 13 /04 /avril /2024 10:25

Dans son évidente volonté atlantiste d’abolir la neutralité suisse par la «tactique du salami», le pire Conseil fédéral de tous les temps, qui se plie désormais de manière embarrassante aux diktats d’une puissance étrangère, a décidé, lors de sa réunion du 15 mars 2024, d’adhérer au « State Partnership Program » (SPP) de la Garde nationale des États-Unis d’Amérique (USA) afin d’institutionnaliser la coopération en matière d’éducation avec les forces armées étrangères. Traduit du vocabulaire politique, cela signifie, en pratique, que l’armée suisse s’adapte aux besoins de l’armée américaine, ou plutôt : aux seuls besoins de l’armée américaine !

Le Conseil fédéral affirme, sans se soucier du ridicule, que « les deux pays ont des systèmes de milice similaires ». Nous contestons cette affirmation ! Le système de milice suisse n’a rien à voir avec celui de la Garde nationale de Joe Biden. Tout d’abord, il s’agit d’une armée régie par la conscription obligatoire, mais surtout d’une armée de défense destinée à préserver – au moins théoriquement – la neutralité et la souveraineté de la Confédération. La Garde Nationale des Etats-Unis, quant à elle, est une milice volontaire de réservistes ayant des tâches à la fois d’ordre intérieur, c’est-à-dire de répression de son propre peuple en cas de rébellion (comme ce fut le cas en 1992 face à la population afro-américaine en émeute à Los Angeles avec plus de 60 morts) et d’occupation de pays étrangers souverains, comme ce fut le cas avec l’Irak. Bref, deux domaines qui n’ont rien à voir avec la mission de l’armée suisse, à moins que nos recrues ne doivent se remettre à tirer sur les ouvriers suisses comme il y a un siècle !

 

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6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 09:18

L’hôpital Al-Shifa était censé abriter des combattants du Hamas dans ses sous-sols ou ses tunnels. Il a été bombardé, il n’en reste presque plus rien, des chars ont roulé sur les ruines et sur les corps. Le QG du Hamas n’était pas là, ou alors il est parti depuis longtemps.

La propagande israélienne n’essaye même plus de produire de faux reportages sur ce QG fantôme et ses boucliers humains de malades. Ces reportages étaient débunkés trop rapidement sur les réseaux sociaux, et ça nuisait à l’image du pouvoir israélien qui apparaissait comme assassin et menteur. Aujourd’hui, cette image étant en miettes, le pouvoir israélien en profite jusqu’au bout : il est juste assassin.

 Si les sionistes d’Israël et de France continuent de dénoncer les tueries du 7 Octobre, ce nouvel Auschwitz tiré par les cheveux, à Gaza le vrai massacre continue jour après jour.

Depuis maintenant presque 150 jours, la population palestinienne est pilonnée. Il sera difficile de prouver que la majorité des civils assassinés étaient des terroristes. Quant aux humanitaires, qui ont pris le parti des victimes, ils deviennent des cibles. Tout le monde y passe !

En France, patrie des droits de l’homme plus sûrement israélien que palestinien, on se tait dans les grands médias. On invite quand même quelques députés LFI pour faire bonne figure, histoire de dire – après coup – « on a eu le courage de parler de ce génocide », mais la plupart des médias mainstream respectent l’idéologie d’extrême droite de Tel-Aviv et sa fureur génocidaire, tout en dénonçant l’extrême droite française qui ne tue personne.

Autrement dit, l’extrême droite française, quoi qu’elle fasse, reste bourreau, et l’extrême droite israélienne, quoi qu’elle fasse, reste victime. C’est l’idéologie niveau Aurore Bergé. Les clichés, fabriqués à dessein, ont la vie dure.

 

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6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 09:06

Jeudi 28 mars à l’Assemblée, par 67 voix contre 11 (seuls 78 députés sur 577 étaient présents, les 510 autres étant probablement dans d’« agréables ailleurs » – mais où étaient donc les 88 députés RN et les 57 députés LR ? ), fut approuvée une proposition de résolution qui « condamne la répression sanglante et meurtrière des Algériens commise sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon le 17 octobre 1961 » au cours de laquelle «entre une trentaine et plus de 200 manifestants « pacifiques » seraient morts, selon les «historiens», écrit Le Figaro.

Le texte porté par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech «souhaite l’inscription d’une journée de commémoration de ce massacre à l’agenda des journées nationales et cérémonies officielles ».

Or, cette version des évènements du 17 octobre 1961 à Paris relève de la légende et d’une manipulation des chiffres.

Cette manipulation fut réduite à néant en 1998, quand le Premier ministre de l’époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission d’enquête. Présidée par le conseiller d’État Dieudonné Mandelkern, elle fut chargée de faire la lumière sur ce qui s’était réellement passé le 17 octobre 1961 à Paris. Fondé sur l’ouverture d’archives jusque-là fermées, le rapport remis par cette commission parle de sept morts, tout en précisant qu’il n’y eut qu’un mort dans le périmètre de la manifestation, les six autres victimes n’ayant aucun lien avec cet évènement, ou ayant perdu la vie postérieurement à la dite manifestation dans des circonstances parfaitement détaillées dans le rapport.

Ces députés pourraient quand même essayer de s'instruire.

 

Les détails du rapport

 

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30 mars 2024 6 30 /03 /mars /2024 09:52

Un collectif marseillais s’est constitué il y a quelques semaines pour “s’organiser contre l’industrie de l’armement dans les Bouches-du-Rhône“. Il regroupe aujourd’hui plus de 25 organisations, syndicats ou partis politiques (dont les Soulèvements de la Terre 13, Marseille Gaza Palestine, BDS Provence, Tsedek, Technopolice Marseille, LFI, le NPA, SFA-CGT, Sud éducation…) et appelle à un rassemblement le 1ᵉʳ avril à Marseille, devant l’usine d’Eurolinks, fabricant de maillons pour munitions depuis 70 ans,

L’objectif est de signifier “qu’on peut agir un peu partout sur le territoire pour rappeler l’État et les entreprises françaises à leurs responsabilités”, explique le comité local des Soulèvements de la Terre 13. En ciblant Eurolinks, entreprise “d’une autre échelle que celle des géants de l’armement français comme Thalès ou Safran“, il s’agit de “pointer du doigt les multiples filières et enrayer les mécanismes d’un complexe militaro-industriel international qui soutient le génocide en cours à Gaza”.

Si les petits “maillons” métalliques produits par Eurolinks peuvent sembler dérisoires par rapport à la machine de guerre israélienne et aux centaines de millions de dollars d’armes que lui vendent les États-Unis, le collectif Technopolice Marseille souligne le rôle joué par ces attaches de munitions dans cette guerre où les civils palestiniens sont les principales victimes : “Ils permettent de relier les balles entre elles afin d’assurer une cadence soutenue de tir, à savoir de pouvoir tirer le plus de balles possibles par minute ou par seconde. Donc de pouvoir tuer plus, et plus vite”.

Dans l’onglet “historique” du site internet d’Eurolinks, on peut lire que l’entreprise a prospéré dans les années 1950 en fournissant des maillons pour l’armée française en Indochine et en Algérie. À l’époque, des dockers avaient bloqué les bateaux d’armes en partance pour les territoires coloniaux de la France en Asie.

Il faudra faire pareil pour Gaza.

 

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30 mars 2024 6 30 /03 /mars /2024 09:48

En Suède, les mécaniciens de Tesla sont en grève depuis le 27 octobre 2023. Cette grève est menée dans dix ateliers de Tesla à travers la Suède et conduite par 130 mécaniciens du syndicat IF Metall qui regroupe 300 000 adhérents et syndique 70% des métallurgistes. Ils veulent contraindre le patron de Tesla à signer une convention collective avec les syndicats. Mais Elon Musk ne veut ni syndicats ni convention collective dans ses usines. Sympathique patron de choc, n’est-ce pas ?

En soutien, des grèves de solidarité ont été déclenchées dans toute la Suède, chez les dockers, les électriciens, les postiers, à l’initiative d’une dizaine d’autres syndicats.


Curieux tout de même qu’une entreprise étrangère soit dispensée d’appliquer les réglementations du pays qui l’héberge. Les capitalistes auraient donc droit à des traitements de faveur ? Comme c’est bizarre !

 

Source : la Tribune des Travailleurs n° 432 - 20/03/24

 

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