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30 décembre 2023 6 30 /12 /décembre /2023 11:03

Les transports en commun transportent les gens « en commun », c’est-à-dire ensemble et je n’ai pas envie d’être transporté en commun avec un certain nombre de crétins qui grouillent sur cette planète.

D’abord je ne les connais pas et je n’éprouve pas vraiment le besoin de les connaître. La plupart sont des vieux dégoûtants ou des jeunes trous du cul, et quand il y a des jolies femmes, on n’est jamais sûr qu’elles le soient complètement, jolies, car il est rare qu’on les voie entièrement. Certaines sont même carrément assises et l’on ne peut pas forcément deviner l’aspect qu’elles présenteraient si on les voyait debout, en état de marche.

Quant à leur foutre un bon vieux coup de pied dans les flancs pour les faire lever, c’est des coups à s’attirer des ennuis.

Et puis, je parle toujours des jolies femmes, en outre, elles sont très souvent accompagnées de tristes connards qui n’ont rien à foutre en la compagnie d’un type comme moi, et qui gênent toute velléité de me livrer à des rapprochements plus intimes.

Voilà pourquoi, notamment, je n’aime pas les transports en commun !

Et j’ai évité de parler des odeurs, des crachats, des kapos qui vérifient les tickets, des toilettes déshonorantes par leur étroitesse, de l’invraisemblable mauvaise qualité des produits alimentaires en vente dans ces lieux roulants !…

Sans compter que le nommé Gayssot, actuel (1) ministre de ce mode de locomotion, est le plus bête, le plus borné, le plus invraisemblablement minable de tous les minables ministres que j’aie pu apercevoir, par inadvertance, à la télé !

 

(1) Ah ! comme le temps passe ! et dire que je suis sympathisant communiste ! Quel abruti, ce mec !

 

Rolland HENAULT (« Pourquoi je », Editions de l’impossible 2009)

 

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30 décembre 2023 6 30 /12 /décembre /2023 10:44

Les éditions Delga ont publié un livre d’Antoine VATAN : « La situation de la classe laborieuse en France ».

Il s’agit pour nous d’un livre majeur tant pour éclairer de façon scientifique la situation des travailleurs en France que pour la remarquable maîtrise par l’auteur des concepts de la critique de l’économie politique, donc du matérialisme historique.

Nous avons écrit travailleurs pour laisser le lecteur découvrir qu’il s’agit en réalité de prolétaires. S’appuyant sur la définition exacte du terme : celui qui n’ayant que ses bras et/ou sa tête pour toute richesse doit se vendre – vendre sa force de travail-  contre un salaire.

Et Antoine Vatan élargit encore le champ du prolétariat en montrant d’une part la baisse du nombre de travailleurs indépendants et d’autre part que ce travailleur est en réalité dépendant, insérer dans les mailles des monopoles, du capital et que de plus, les ‘indépendants’ sont en réalité soumis à une exploitation encore plus féroce, forcés d’avancer le capital constant (leur scooter ou leur voiture par exemple) nécessaire à leur activité.

Si ce rappel est l’essentiel, il y a dans ce livre beaucoup plus. Ce que montre Antoine Vatan, c’est qu’au delà d’une très mince couche de cadres très supérieurs ou dirigeants dont la seule fonction est de contrôler le travail des autres, qu’Antoine Vatan appelle fort justement les ‘Kapos,’ et qui vivent de la plus-value de ceux qu’ils oppriment, il y a une sorte de communauté de destin salarial entre tous les prolétaires du plus humble employé ou ouvrier non qualifié jusqu’à l’ingénieur ou cadre. Cette relative solidarité, Antoine Vatan la démontre en utilisant de façon pertinente les statistiques disponibles montrant que pour toutes les couches de salariés, il y a eu baisse du niveau de vie et donc paupérisation et que cette baisse a touché plus  particulièrement les salaires les plus élevés – le 9ème  décile – entre 1980 et 2017.

Poussant jusqu’au bout les analyses, Antoine Vatan dresse un tableau très réaliste et qui surprendra bien des lecteurs, de la situation du prolétariat en France sans omettre aucune des contradictions qu’il peut bien évidemment y avoir entre un cadre et un salarié non-qualifié.

Mais il y a plus encore. Antoine Vatan montre qu’il faut faire une différence entre lutte (des classes) opposant les prolétaires aux capitalistes et concurrence entre salariés, concurrence organisée par le capital pour contrecarrer la baisse du taux de profit, dynamique majeur du développement capitaliste, par la hausse du taux d’exploitation *. C’est un point des plus importants dans ce livre que la relation clairement exposée entre la situation faite aux prolétaires et la nécessité d’augmenter toujours plus le taux d’exploitation. La baisse du taux de profit et la volonté des capitalistes de la combattre est à la racine des évolutions sociales.

C’est encore démontré en analysant ce que l’auteur appelle les formes détournées de l’exploitation, hors de la sphère de la production, notamment à travers le système du crédit qui permet à la classe capitaliste de reprendre une partie des salaires – le capital variable – versés aux prolétaires.

C’est un autre mérite du livre que de caractériser par une analyse minutieuse le système économique français comme un impérialisme, ce qui est profondément juste.

La distinction que fait l’auteur entre Etat et appareil administratif d’Etat, distinction que nous laisserons le lecteur découvrir est aussi un point d’appui politique pour les luttes de classes.

Ce livre, qui nous apprend à débusquer derrière chaque geste de la vie sociale quotidienne l’omniprésente exploitation, quelle qu’en soit la forme, fera date tant pour la compréhension de la société française que pour le matérialisme historique à l’œuvre.

 

* Le taux d'exploitation est une grandeur utilisée dans l'économie marxiste pour "quantifier" (de façon simplifiée) l'exploitation du travail par le patronat. Exemple : vous êtes payé pour 7 heures de travail et vous en faites 8 sans gratification supplémentaire.

 

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30 décembre 2023 6 30 /12 /décembre /2023 10:36

En attendant les JO 2024, les brillants esprits de l’Hôtel de ville turbinent à plein régime, à en juger par le nouveau « look » de la place de la Concorde. Le résultat se situe un peu entre musée de l’horreur et fête à neuneu. D’où ce message posté sur X par Jérôme Godefroy, ancien animateur radio se définissant aujourd’hui comme « boomer perplexe » : « La place de la Concorde est classée monument historique depuis 1937. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il faut déposer un dossier auprès des architectes des Bâtiments de France pour changer une espagnolette à une fenêtre de l’hôtel de Crillon. »

Pas pour la mairie de Paris. Résultat ? Un amoncellement d’installations sportives où le laid le dispute au grotesque. Et notre homme d’ajouter : « Mais la mairie de Paris, en toute impunité, se vante de transformer régulièrement ce lieu hautement emblématique de l’Histoire de France en cour de récréation. Dernier avatar de cet avilissement : le "Concorde Park" (admirez le franglais) installé pour deux mois. »

Voilà qui devrait nous donner un avant-goût de ce qui nous attend pour les JO de 2024. Car là devraient se tenir les épreuves des nouvelles disciplines olympiques : « skateboard (street et park), BMX freestyle, basket 3X3 et breaking ». Je traduis pour les vieux : le skateboard (planche à roulettes), le BMX (bicyclette à acrobaties), le basket 3X3 (basket de rue) et le breaking (danse façon rap à cabrioles). Mais à ce compte-là, ne faudrait-il pas intégrer la danse classique aux JO, danseurs et danseuses étoiles sont eux aussi des athlètes confirmés ?

C’est peut-être moins dans l’air du temps, comme l’a confirmé Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des festivités : « Paris 2024 veut mettre en valeur cette culture des sports urbains, s’adressant à des publics jeunes qui consomment le sport différemment. »

Ils le consommeront de loin, en tout cas. Parce qu’avec des tarifs moyens de 699 euros la nuit, soit 314 % d’augmentation, les prix des hôtels flambent à Paris.

 

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 11:00

Si l’armée subit des pertes relativement faibles tout en infligeant d’énormes pertes civiles palestiniennes, cela suggère qu’Israël est sur la bonne voie pour atteindre son objectif clair d’éliminer le Hamas, mais aussi ses objectifs tacites : conquérir Gaza, nettoyer ethniquement ses 2,3 millions d’habitants et reconstruire le bloc de colonies de Gush Katif.

Mais si l’armée d’occupation subit effectivement d’énormes pertes, cela suggère que les dirigeants militaires et politiques israéliens pourraient devoir mettre fin prématurément à leur campagne génocidaire, tout en invoquant comme prétexte la pression extérieure exagérée de la Maison Blanche.


L’armée israélienne a affirmé le 17 décembre que 121 soldats avaient été tués depuis le début de sa campagne terrestre retardée le 27 octobre, lorsque les chars et l’infanterie ont commencé à pénétrer dans les villes et les camps de réfugiés de Gaza.

Mais déterminer le nombre réel de victimes parmi les soldats israéliens a toujours été notoirement difficile, car l’armée israélienne fait de grands efforts pour dissimuler ses pertes au combat. Une bataille récente entre le Hamas et la fameuse Brigade Golani d’Israël illustre ce secret.

« Nous nous dirigeons vers l’endroit le plus difficile et le plus profond avec un grand nombre de combattants ennemis », s’est vanté le lieutenant-colonel israélien Tomer Grinberg, commandant du 13e bataillon de la brigade Golani, peu avant de diriger ses troupes dans une opération terrestre dans la légendaire Shujaiyya. (qui signifie à juste titre « courageux ») dans le nord de Gaza. Il a ensuite ajouté : « Je vous promets une victoire éclatante. »

Mais Grinberg est désormais mort.

Il y a de fortes raisons de croire que le nombre de soldats tués aux côtés de Grinberg à Shujaiyya est bien supérieur aux neuf annoncés par l’armée. Miri Eisin, experte en sécurité et colonel israélien à la retraite, a déclaré à CNN que l’attaque du 12 décembre avait été particulièrement douloureuse car un grand nombre de morts étaient des officiers de haut rang. Cela a amené un ancien soldat américain à demander sur X si Israël cachait le nombre réel de soldats tués dans l’embuscade : « Où sont tous les soldats, les caporaux et les simples soldats ? »

Bien qu’elle prétende être « la seule démocratie du Moyen-Orient », Tel Aviv maintient un contrôle strict sur les informations liées aux pertes militaires grâce au recours à la censure militaire, contrôlant ce que la presse peut publier sur les questions de sécurité nationale, y compris les blessures et les décès de soldats. « Le bilan des morts provient toujours d’une seule source, et personne ne le remet en question », a rapporté Hassan Abdo, correspondant de The Cradle en Palestine, plus tôt cette année.

Abdo attribue cela à la préservation de l’image du soldat israélien invincible « qui ne devient pas la victime d’un adversaire faible et primitif ». Il s’agit de « l’un des principaux piliers du projet sioniste basé sur la tripartite : sécurité, immigration et installation », a-t-il ajouté.

Comme l’a noté The Cradle, même avant le déclenchement de la guerre le 7 octobre, les soldats israéliens avaient une étrange tendance à mourir dans des « accidents » pendant les périodes de conflit intense avec la résistance palestinienne, notamment dans des accidents de voiture, des accidents d’avion, des suicides, des fuites de gaz, et même tomber des balcons.

Mais cette image invincible a été brisée avec l’opération Déluge d’Al-Aqsa, lorsque le Hamas et d’autres groupes de résistance palestiniens ont quitté la bande de Gaza pour attaquer les bases militaires israéliennes et les colonies (kiboutzim) qui imposent un siège brutal depuis 17 ans sur cette petite et pauvre enclave. Lors du Déluge d’Al-Aqsa, le Hamas a tué 41 soldats du seul bataillon Golani de Grinberg, dans les bases militaires de Re’im et de Nahal Oz.

 

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 10:53

Elle n’avait pas encore pris la parole depuis la diffusion du «Complément d’enquête» consacré à Gérard Depardieu. Carole Bouquet a tourné plusieurs films avec lui, notamment Buffet froid et Trop belle pour toi de Bertrand Blier. Entre 1996 et 2005 elle a également formé un couple avec l’acteur.

Le magazine d’investigation de France 2 « Complément d’enquête » a ajouté à son documentaire des images de Gérard Depardieu tenant des propos obscènes à l’égard de plusieurs femmes. «Les femmes adorent faire du cheval. Elles ont la chatte qui frotte sur le pommeau de la selle. C’est des grosses salopes ça», a-t-il déclaré dans des extraits issus de rush d'un film tourné par Yann Moix en Corée du Nord, mais jamais diffusé. Ce dernier a dénoncé l'utilisation sans son accord de ces images par «Complément d'enquête».

Une phrase a particulièrement choqué les téléspectateurs, celle qui serait adressée à une petite fille de 10 ans en train de faire aussi de l’équitation : «Si jamais il galope, elle jouit». Un montage de sons et d’images remis en doute par les soutiens de l’acteur.

« Je n’ai aucune tendresse possible pour quelqu’un qui se révélerait être un monstre. Mais ce n’est pas le cas de Gérard. Il y a un tribunal médiatique qui s’est mis en place. La ministre de la Culture se permet de dire qu’il fait honte à la France... Comment les juges peuvent-ils ensuite calmement, sans être influencés, pouvoir prendre des décisions ? Ils sont en ce moment surchargés d’informations contradictoires, et même en général à charge contre Gérard. Ça vient de ce, entre autres, “Complément d’enquête” qui est une émission absolument dégueulasse, abominable», assure-t-elle.

« Gérard est capable d’être grossier, il est capable d’avoir un humour extraordinaire et quelques fois limite, mais par contre il est incapable de faire du mal à une femme. Je le connais depuis 46 ans, j’ai vécu 10 ans avec lui. Je sais qui est Gérard avec ou sans alcool. Je connais les démons de Gérard. Alors laissons la justice décider si oui ou non, il a violé une femme. Moi je suis certaine que la justice décidera que c’est faux et arrêtons cet emballement, cette délectation qu’ont les médias en ce moment autour de Gérard Depardieu», poursuit l’actrice.

Carole Bouquet rejoint la thèse d’un montage mensonger de la part de «Complément d’enquête». «Je pensais que c’était une émission vachement bien, mais en fait c’est une émission de merde. Ils ont fait un montage. Ce sont des propos qui sont effectivement graveleux, pas franchement à sa gloire, mais il le fait depuis toujours. Ce n’est pas un crime», affirme Carole Bouquet qui confie «avoir peur pour lui alors que c’est quelqu’un de solide». «Il ne doit pas être jugé à l’avance», ajoute-t-elle.


Depuis l’intervention de Carole Bouquet, France 2 a mandaté un huissier qui est venu vérifier les rush. On aurait préféré un psychiatre. Il nous aurait peut-être expliqué pourquoi cet acharnement contre un mec qui raconte des blagues salaces. On filmerait les fins de banquets dans nos chefs-lieux de cantons ou les partouzes chez nos amis les riches, on en entendrait d’autres.

 

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 10:51

La sentence est plus lourde qu'en première instance. A l'issue du procès en appel du scandale sanitaire du Mediator, mercredi 20 décembre, les laboratoires Servier ont été condamnés à une amende de plus de 9 millions d'euros pour "tromperie aggravée" et "homicides et blessures involontaires".

Le groupe pharmaceutique, qui produisait cet antidiabétique également prescrit comme coupe-faim, accusé d'avoir provoqué de graves lésions cardiovasculaires, a également été reconnu coupable d'escroquerie, délit pour lequel il avait été relaxé en première instance. A ce titre, il devra rembourser plus de 415 millions d'euros aux caisses d'assurance-maladie et aux mutuelles, au titre du préjudice financier, plus d'un million d'euros au titre du préjudice de désorganisation et plus de 5 millions d'euros en frais de procédure.

Le groupe Servier, qui a donc été reconnu coupable de tous les délits qui lui étaient reprochés, a immédiatement annoncé son intention de se pourvoir en cassation, selon le journaliste de Franceinfo présent à l'audience. Lors de la présentation en détail du jugement, le président de la cour, Olivier Géron, a souligné que le laboratoire avait "privilégié son intérêt financier sur l'intérêt des patients".

La seule personne physique prévenue à l'audience en appel, qui s'est déroulée de janvier à juin, était Jean-Philippe Seta, l'ex-bras droit du tout-puissant fondateur du groupe Jacques Servier, ce dernier étant mort en 2014. Il a été condamné à 4 ans d'emprisonnement, dont un an ferme, et à des amendes d'un total de près de 90 000 euros.

La pneumologue brestoise Irène Frachon, qui dénonçait cette escroquerie depuis 16 ans, n'a pas caché pas sa satisfaction. "On a eu un magnifique jugement. On a entendu des mots très forts d'une grande humanité. Les condamnations et les punitions sont exemplaires", a-t-elle déclaré.

 

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 10:49

Quelques jours seulement après avoir été nommée ministre par intérim de la Santé, Agnès Firmin Le Bodo voit déjà son mandat entaché. Cette dernière a en effet confirmé vendredi 22 décembre faire l’objet d’une enquête liée à son métier de pharmacienne, après un article de Mediapart indiquant qu'elle avait reçu pour 20.000 euros de cadeaux de la part des laboratoires Urgo. «Dans le cadre de ma fonction de pharmacien, une enquête est en cours. Permettez-moi de réserver les échanges que je devrais avoir avec les autorités compétentes», a déclaré Agnès Firmin Le Bodo à France Bleu Normandie, sans vouloir en dire plus sur le sujet.

Pharmacienne de profession, Agnès Firmin Le Bodo, qui dirige une officine au Havre (Seine-Maritime), «est soupçonnée de s'être fait livrer à 21 reprises, de 2015 à 2020, des produits de luxe - des montres, bouteilles de vin et magnums de champagne, coffrets pour des week-ends... - pour un montant total évalué à 20.000 euros, de la part des laboratoires Urgo», détaillait Mediapart.

«Urgo cherchait ainsi à fidéliser les pharmaciens et à augmenter leurs marges commerciales», poursuit le média. En janvier 2023, les laboratoires Urgo ont été condamnés à une amende de 1.125.000 euros, dont 625.000 avec sursis, pour avoir offert des cadeaux à des pharmaciens, en contrepartie de l'abandon de remises commerciales, une pratique strictement interdite.

Agnès Firmin Le Bodo, jusqu'alors ministre déléguée chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé, a été nommée mercredi ministre de la Santé par intérim après la démission d'Aurélien Rousseau pour désaccord sur la loi immigration.

 

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 10:46

Au moins 215 millions de doses périmées de vaccins COVID-19 ont été jetées jusqu’à présent dans l’Union européenne, pour un coût estimé à 4 milliards d’euros, selon une analyse récente publiée par Politico. Le chiffre réel pourrait être bien plus élevé, car un tiers des pays de l’UE refusent de divulguer ou d’actualiser leurs données.

Au plus fort de la pandémie, la grande majorité des vaccins COVID arrivés en Europe ont été achetés dans le cadre d’un programme d’approvisionnement commun dirigé par Bruxelles, les pays laissant à la Commission le pouvoir de négocier au nom de l’Union dans un souci de rapidité et d’efficacité soi disant.

L’Europe a non seulement payé plus cher en moyenne que le reste du monde, mais elle a également assisté à la commande par la Commission de 4,2 milliards de doses, soit près de neuf pour chaque Européen. Au départ, 1,8 milliard de doses ont été commandées à Pfizer, ce qui a permis de qualifier cet achat de “plus grand scandale de corruption de l’histoire“, d’autant plus que la commissaire Ursula von der Leyen refuse toujours de divulguer les SMS qu’elle a envoyés à Albert Bourla, PDG de Pfizer et connaissance de sa famille, malgré les appels répétés du Médiateur européen.

Aujourd’hui, la plupart des pays de l’UE sont aux prises avec des centaines de millions de doses superflues qui arrivent lentement mais sûrement à expiration. Selon les données disponibles, au moins 215 millions de doses ont été jetées jusqu’à présent, pour lesquelles les contribuables ont payé environ 4 milliards d’euros, soit le montant que la Croatie consacre à ses soins de santé en une année entière. Mais comme ces données sont au mieux partielles, ce chiffre est “presque certainement un minimum”, écrit Politico.

Seuls 15 États membres ont divulgué leurs données, tandis que quatre autres ont fourni des chiffres rapportés par les médias nationaux, bien qu’ils datent tous de 7 à 12 mois.

Il y a de bonnes raisons pour qu’un pays n’annonce pas nécessairement ses pertes à ses propres citoyens – l’ancien Premier ministre roumain Florin Cîțu, par exemple, fait l’objet d’une enquête pour avoir causé un milliard d’euros de dommages à l’État en acceptant des doses de vaccins inutiles.

Ceux qui ont refusé d’accepter des livraisons supplémentaires lorsqu’il est devenu évident qu’ils n’auraient plus qu’à les jeter – la Pologne et la Hongrie – ont été traînés devant les tribunaux par Pfizer.

 

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16 décembre 2023 6 16 /12 /décembre /2023 09:57

Macron la honte fait profil bas depuis quelques jours, mais Biden, de plus en plus impopulaire dans son pays, affirme qu'Israël a encore « besoin » de plusieurs semaines pour achever la boucherie, car sous un déluge de feu, le peuple palestinien continue de résister.

Des millions de vies sont en jeu. Et si nous laissons faire, gouvernants et marchands de mort ne s'arrêteront pas, dans la guerre qu'ils livrent aux peuples du monde pour la sauvegarde de leurs profits.

Ce week-end, à Paris, c'est dimanche 17 décembre qu'a lieu la manifestation du collectif Urgence Palestine, avec un départ à 14 heures, place de la République.

 

http://mai68.org/spip2/spip.php?article17066

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16 décembre 2023 6 16 /12 /décembre /2023 09:39

Chaval est né à Bordeaux le 10 février 1915. Son vrai nom était Yvan Le Louarn. Il se suicide à Paris 53 ans plus tard, peu après la mort de sa femme, le peintre Annie Fourtina. Son principal trait de caractère fut la misanthropie. Sa vie fut discrète, son oeuvre n'est pas volumineuse (elle tient en 3 ou 4 livres) mais Chaval est l'un des dessinateurs français les plus importants du XXe siècle.

Les dessins de Chaval ont un trait simple, anodin mais ce sont souvent les légendes qui constituent l'essentiel. En voici un exemple. Dans une série de dessins, on voit André Gide acheter un journal. Puis un voleur lui vole son journal. Gide poursuit le voleur puis s'arrête essoufflé. Le voleur continue de courir pendant quelques minutes, il marche normalement et crie : "Demandez le journal de Gide !"

Les jeux de mots, les calembours et la dérision sont constants dans ses dessins et les légendes sont à prendre au pied de la lettre. Sont notamment dessinés : « Un officier de marine et capitaine au long cou », « Blériot s'entraînant à traverser la manche » (celle de sa veste, bien sûr), « Edison découvrant un phonographe » (en soulevant un drap), « Releveur de compteurs relevant le moral d'un abonné », « Eve suivant le premier venu ». Il dessine également : « un chien se retenant d'uriner devant un palais présidentiel », « un gendarme écrivant une lettre d'amour », « des pharmaciens fuyant l'orage », « un crétin ému par un hymne national », « un homme d'Etat victime d'une indisposition heureusement sans gravité » (il est étendu raide mort), « des papes étonnés par un gratte-ciel » ou encore « un homme de génie achetant un paquet de lessive ». Chaval dénonce la bêtise, toutes les bêtises de l'Homme. Ses personnages sont des petits bourgeois ridicules, lamentables, dérisoires.

Quand il en a assez de l'Homme, Chaval s'en prend aux animaux et ces dessins sont encore plus destructifs que les précédents car l'anthropomorphisme est évident. Chaval avait une chienne horriblement laide appelée Caca qui dut lui servir de modèle. Dans le recueil L'animalier, on découvre avec plaisir : « un prêtre qui refuse la communion à une autruche catholique», « un gorille lisant La Dame aux camélias », « un éléphant se souvenant parfaitement de Jules Grévy », « un gorille qui demande la main de la femme d'un explorateur ». Plusieurs de ces dessins, jugés trop agressifs ou trop absurdes seront refusés par les journaux où Chaval travaille. Ils seront publiés par Jean-Jacques Pauvert dans la revue Bizarre.

Mais le sommet de l'oeuvre de Chaval ce sont Les oiseaux sont des cons. Il s'agit d'une suite de dessins d'oiseaux avec une légende en-dessous. A l'origine, Chaval en avait fait un court métrage qui obtint un prix au Festival de Tours en 1964. A propos des Oiseaux sont des cons, on a dit qu'en trois minutes, Chaval en disait plus long que n'importe quel polémiste anarchiste. Le dessin renoue avec la tradition caricaturale : on y voit l'oiseau-curé, l'oiseau-militaire, l'oiseau-médicastre, l'oiseau-cuistre. Chaval s'en prend à travers eux à la société tout entière. Sa conclusion est sans espoir : « Les oiseaux seront-ils toujours des cons ? Oui les oiseaux seront toujours des cons. Eternellement ? Oui, éternellement ».

 

 

Extrait du blog de Philippe Charpentier

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